Parade
Musique onirique et pétillante, sans tambour ni trompette
Musiciens reconnus dans des esthétiques variées, Jiang Nan, Louise Grévin et Ferdinand Doumerc se réunissent pour monter un trio à l’instrumentation inédite. Les cordes y sont très présentes, avec le violoncelle et le mystérieux guzheng (cithare chinoise), aux côtés d’instruments à vent comme le saxophone ou la flûte traversière…
Entre folk, musique traditionnelle chinoise, jazz et musique contemporaine, Parade diffuse un son inédit. Essentiellement basé sur des compositions de Ferdinand Doumerc, le répertoire du trio laisse également la place à divers moments d’improvisation. Même si les membres du groupe aiment jouer avec l’utilisation de l’électronique dans d’autres formations, le trio prend ici le parti d’une musique acoustique. Parade axe donc son travail sur le mélange des timbres, sur la richesse de l’arrangement, sur la force de la narration.
Cette Parade n’emprunte pas son nom à la tonitruante parade militaire, elle évoque plus la parade amoureuse, faite de douceur, de séduction et de coups d’éclat. Tout en ayant une approche essentiellement feutrée, Parade cherche la puissance, la force dans le murmure, la main ferme dans le gant de velours. N’excluant ni les grooves entêtants, ni les pointes d’humour, le trio réalise une musique très imagée, plongeant l’auditeur dans un bain de sensations. Une sorte de fantasme de musique de chambre insolite et universelle…
Ferdinand Doumerc Saxophones, flûte, métallophone
Jiang Nan Guzheng (cithare chinoise)
Louise Grévin Violoncelle
Crédits photos : Gabrielle Bergamaschi, Morgane Fringand, Lionel Pesqué.
Graphisme : Clémentine Graciès